Étape 2 May sur Orne – Combray.

6 septembre 2021 Non Par Tophe

Ma première nuit c’est bien déroulée, j’ai bien dormi, les 32 kilomètres d’étapes m’avait épuisé. Au court de la nuit j’ai été réveillé par une chouette qui ululait. Thierry a préparé un petit déjeuner puis tranquillement , j’ai plié ma tente et préparée mon sac à dos. Je me suis un peu attardé à discuter avec Thierry. Il a les mêmes principes sur la vie que moi; arrêter de courir et prendre le temps de vivre.


Vers 9h30 je pars direction Thury Harcourt puis Combray ou un jardin m’a été proposé.
Je remonte dans la plaine au loin j’entends le bruit des carrières il y en a encore quelques unes en exploitation.


Puis les chemins commencent à être Tracé dans des petits bosquets pour enfin arriver après une longue descente dans la forêt de grimbosq.
Des élèves me saluent en me voyant passer avec mon sac à dos.


Les premières côtes sont là, cela change de la plaine. Je sens une douleur à un pied certainement une ampoule. Mes pieds depuis hier ne sont pas ménager: un bon rythme de marche, un sac un peu lourd et la chaleur. A Thury Harcourt je m’arrêterai dans une pharmacie pour acheter de l’éosine pour assécher et nettoyer le pied. En attendant il faut continuer à marcher.


J’ai donné rendez vous à François pour le déjeuner le pauvre il a du m’attendre 1 h car j’ai pris du retard.


La marche est un moment propice pour réfléchir. Dans mes réflexion reviens le sens de la marche. Pourquoi marchons nous, qu’est qui peut motiver l’homme à marcher alors que nous avons tous les moyens de mobilités à disposition. En ce qui me concerne c’est cette volonté de se retrouver face à la nature, l’apprécier en prenant le temps de la regarder. Certains puristes de la randonnée me feront peut-être remarquer que mon chemin n’a rien d’exceptionnel, peut être comment peut on être critique face aux valons, devant l’écoulement d’un fleuve etc. Comment ne pas apprécier le spectacle renouveler à chaque crête qui vous ouvre sur l’horizon. Dans notre humilité nous devons savoir trouver la beauté d’un paysage quelqu’il soit.


Les villages traversés sont beaux toutes les maisons sont en pierre mais derrière les murs nous ne voyons personnes ces villages sont devenu des cités dortoirs de la ville de Caen.


La chaleur est forte aujourd’hui, en montant sur un point haut je vois le relief vallonné. Dans les champs des tracteurs font des aller et retour pour aplanir les sols.


Vers 14h je retrouve Francois au café des sports de la ville. Nous déjeunerons en prenant une salade , il ne faut pas être trop lourd pour marcher et une pinte de bière.


Je reprends ma route après quelques achats alimentaire et rejoins mon étape de ce soir.


Lorsque j’ai commencé mon compte à rebour, Patrick m’a proposé de venir planter ma tente il a trouvé mon projet super. C’est Caroline qui m’accueille est m’indique où poser ma tente. Ils habitent une maison en bois de fabrication canadienne. Leur maison donne sur des collines verdoyantes.


Je m’installe et commence à prendre ma plume pour vous relater ma journée.