Étape 5 Ecouché – Le Ballu

10 septembre 2021 Non Par Tophe

Je suis reparti ce matin après un arrêt pour la nuit au presbytère d’Ecouché ou le père Alexis m’a accueilli je visitais mon filleul Fabien, nous avons discuté une bonne partie de la soirée et m’a aidé à trouver le prochain gîte pour demain, je serai chez des amis à lui.


Ce matin je pars tranquillement le ciel est gris, peut-être que j’aurai de la pluie au cours de la journée.
je quitte un peu les vallons je suis un peu plus dans les champs, pas encore de longue ligne droite, juste des petites collines avec un peu de relief beaucoup moins difficiles que les jours précédents.
mon corps va bien , mes pieds s’habituent, je ressens de mieux en mieux la marche.


Je passe le long de mur en pierre un gré de différentes couleurs, quelques fermes et beaucoup de maisons rénovées. Il semble que beaucoup d’habitants des villes environnantes viennent s’installer en campagne.


je m’arrête à l’église de Loucé , jolie petite église avec des peintures sur les murs.


Sur la route pas grand monde quelques gros engins agricoles qui passent, je profite pour chantonner, j’aime bien, cela me donne mon rythme pour marcher


Au milieu de la forêt d’Ecouve je vois plusieurs voitures sortir d’un chemin. L’un des conducteurs me salut et je profite pour lui demander qui sont ces autos ? C’est un regroupement de chasseurs ils viennent préparer le terrain notamment les pancartes pour l’ouverture le 20 septembre.


Je continue mon chemin et emprunte d’autres chemins parfois il y a des passages à guet, je me dis heureusement que nous somme en saison sèche, j’imagine sous la pluie. Mes chaussures sont trempées.

Sur le chemin j’aime bien lire les pancartes des hameaux et j’essaye de comprendre pourquoi ils ont ce nom. certains sont liés à une histoire de famille,  pour d’autres un relief ou en lien avec des animaux ou encore des métiers. c’est amusant de comprendre comment se sont définis ces hameaux  par exemple là je viens de quitter le Rocher il n’y a pas un rocher dans les environs peut-être qu’a une époque il y en avait et il a été cassé pour construire les maisons des alentours. 

Au haut de la Belliere, j’ai discuté avec 3 personnes âgées qui allaient faire leur petite randonnée du jour. Elles me demandaient si je n’étais pas venu l’an dernier car elle avait croisé un homme comme moi qui allait loin. Je leur ai répondu qu’on ne fait un grand chemin qu’une seul fois.


Je traverse la forêt c’est agréable le chemin est à peine visible et mon gps se perd parfois. Je ne regrette pas d’être en pantalon, je passe parmi les ronces. Ça monte, ça redescend, je passe de petit cours d’eau.

Je rejoins ce soir des hôtes ancienne maison forestière à le Ballu sur la commune de Le Cercueil…